Parle, sème, partage

Cette série d’ateliers vise à creuser des espaces-temps d’échanges autour de nos héritages de rapport au vivant. Face à l’aliénation du vivant et de ses traditions connexes, un grand nombre de communautés, y compris migrantes, sont écartées des luttes écologiques, et voient leur connexion au vivant coupée. Grâce à une approche multiple et collective, les ateliers emploient différents outils créatifs pour encourager un échange et une amplification des savoirs de chacun.e. Nous portons toustes un héritage et une connaissance de notre relation à la terre, et les ateliers construisent des moments où le savoir n’est plus laissé aux experts et à la classe bourgeoise occidentale, mais est solidifié par le bas, par le collectif.

Qu’il s’agisse de l’uniformisation des cultures avec le blé mondialisé, ou du déclin de la collecte sauvage, un savoir culturel collectif s’articule et se perd autour du vivant. En catalysant une conscience écologique sociale, non-binaire, nous construisons un autre monde que celui polarisé entre l’exploitation de la terre vivante ou le nationalisme de la terre-état-nation. Nous commençons ainsi à guérir nos communautés de la coupure coloniale-capitaliste-moderniste, en (re)conciliant notre rapport à notre héritage culturel vivant et à notre collectivité, tissés à la terre à travers le vivant.

Ce projet a été imaginé par Juliette Mourad et s’ancre dans Lagrange Points Brussels.